Des scientifiques de l’Université d’Édimbourg ont reçu 46,3 millions de livres sterling pour la recherche sur le «génome noir»

Les scientifiques d’une université écossaise ont reçu plus de 40 millions de livres sterling pour des travaux qui comprendront des recherches sur le soi-disant génome noir.

Un total de 46,3 millions de livres sterling a été accordé par le Medical Research Council (MRC) à l’unité de génétique humaine du MRC de l’Université d’Édimbourg.

Les travaux devant inclure la recherche de 98% de l’ADN qui est sous-exploré, les scientifiques ont déclaré que leur travail pourrait finalement aider les personnes vivant avec des maladies génétiques et le cancer.

Le financement de cinq ans soutiendra la recherche sur ce génome obscur, précédemment appelé ADN « indésirable ».

Mais on espère que ce travail aidera à fournir de nouvelles connaissances sur les maladies génétiques complexes.

Les scientifiques utiliseront la recherche collaborative et de nouvelles techniques pour explorer ces domaines sous-étudiés de l’ADN dans le but de développer davantage la compréhension des maladies génétiques humaines.

Depuis que le génome humain a été séquencé pour la première fois en 2003, la recherche s’est concentrée principalement sur les parties de l’ADN qui contiennent des instructions pour fabriquer des protéines, les éléments constitutifs de tous les organismes.

Or, celles-ci ne représentent que 2 % des trois milliards de lettres qui composent le génome humain.

Le financement du MRC, qui représente un investissement important dans la recherche en génomique au Royaume-Uni, permettra aux scientifiques de se concentrer sur les parties restantes de l’ADN.

Le professeur Wendy Bickmore, directrice de l’unité de génétique humaine du MRC à l’Université d’Édimbourg, a déclaré: «Il est passionnant que nous ayons maintenant autant de données sur la séquence du génome humain, mais nous devons transformer ces données en connaissances sur la façon dont notre génome fonctionne dans la santé et la maladie.

“Ce nouveau financement nous permettra de relever ce défi ensemble, en tirant parti de l’expertise expérimentale et informatique pour mieux comprendre, gérer et traiter les maladies et, en fin de compte, améliorer la vie des personnes atteintes de maladies génétiques et de cancers.”

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